Ángel Vergara
Ángel Vergara, qui présentera son œuvre “El Pintor” à la Résidence Officielle de l’Ambassade d’Espagne – Gallery Night d’Art Brussels, nous parle de sa relation avec la Belgique.
Raconte-nous ce que tu veux de toi et de ton travail.
Mon travail est polymorphe, avide et retenu. Cela implique l’action publique, le discours, le rite, l’histoire, la critique institutionnelle, l’édition des archives, la création des environs, le maintien des relations… néanmoins, le combustible, mon premier besoin, c’est la peinture, le désir de la laisser exister aujourd’hui, de l’inclure dans le magma des images, des villes, de la foule. La nécessité de la changer en un matériel vif et actif, capable d’accompagner des mouvements du présent, de travailler aux couches de l’histoire, en supposant les possibilités du « devenir ».
Quelle est votre relation avec l'Espagne / la Belgique?
La relation d’un émigrant espagnol qui représente à la Belgique pendant le Biennale d’art contemporain à Vénice.
Un endroit spécial en Belgique?
Le coin du diable. Le quartier de Bruxelles de ma jeunesse.
Un endroit spécial en Espagne?
La région minière aux Asturies, où je suis né et où j’ai passé mon enfance.
Une chanson?
Le musée du Prado.
Un film?
La vie de mes amis.
Un livre?
Mallarmé a dit que tout se termine en livre.
Un spectacle?
La nature.
Un travail plastique?
L’être humain.
Quand je me réveille, ma première pensée est ...
Bonjour, mon amour.