Dolores Park : Approches collectives queer sur la réduction des risques et le fait de se réunir
Alberto García del Castillo organise une rencontre d’artistes et de militants queer internationaux dans la capitale belge.
Il s’agit d’un projet de recherche qui vise à remettre en question le germe de la politisation des rencontres d’artistes et d’activistes queer sur le risque et la douleur, en réclamant l’histoire des savoirs queer sur la santé communautaire et la pensée dissidente depuis le début de l’épidémie de SIDA dans les années 1980. Cette recherche s’articule autour de deux rencontres horizontales et auto-organisées d’artistes et d’activistes queer organisées entre la Belgique et l’Espagne.
Ce projet a débuté pendant la crise du COVID 19, qui touche particulièrement ce collectif, et vise à encourager une réflexion dissidente contre le saludisme. À chaque rencontre, le groupe de participants s’engage à expérimenter le modèle de la rencontre d’artistes et d’activistes queer, ainsi que les pratiques de réduction des risques comme outils pour s’opposer au saludisme.
Une deuxième réunion aura lieu du 24 au 28 juillet à la résidence d’artistes Azala, en Euskadi, où seront préparés les prochains rendez-vous de l’automne 2022 à l’École de Recherche Graphieque (ERG) à Bruxelles.
Alberto García del Castillo
Vit à Bruxelles, est un écrivain et un directeur artistique qui se consacre à la collaboration dans des processus de création artistique queer et contre-normatifs, et fait partie de l’initiative artistique queer Buenos Tiempos, Int. Il mène actuellement un projet de recherche artistique, expérimental et collaboratif sur les approches queer collectives de la réduction des risques et de l’action de rassemblement avec le soutien de a/r asbl Art-Recherche et de l’ERG, grâce à une bourse de recherche du Fonds de la Recherche en Art (FRArt), dans le cadre du Fonds de la Recherche scientifique (F.R.S.- FNRS) en Belgique. FNRS) de la Belgique.