José María Sicilia dans Meessen De Clercq

Pour sa quatrième exposition personnelle à la galerie Meessen De Clercq, le peintre espagnol présente ses nouveaux travaux sous le titre “Ma”.

L’ expression “ma” est issue du japonais et signife ‘intervalle’, ‘espace’ entre deux espaces ou deux moments. L’accrochage luimême a été pensé d’une façon à souligner cette notion. Toutes les œuvres de cette exposition font suite aux recherches menées depuis plusieurs années sur la traduction de faits invisibles (le chant d’oiseaux, la parole, le taux de radioactivité) en formes.

Une constante dans la pratique de l’artiste est d’observer la lumière et de la retranscrire de diverses façons. La série actuelle approfondit cela en se basant sur une expérience physique du début du XIXe siècle - connue sous le nom des interférences de Young - qui permit de comprendre la nature ondulatoire de la lumière.

En utilisant des données mathématiques de cette expérience et en les intégrant dans un logiciel particulier, Sicilia génère des formes qui sont, en quelque sorte, des représentations formelles de la lumière.

Le caractère universel de son œuvre est mondialement apprécié; en témoignent les acquisitions des musées suivants : National Gallery of Australia, Canberra (Australie), MAC’S, Grand-Hornu (Belgique), CAPC, Bordeaux ; Centre Pompidou, Paris (France), Galleria d’Arte Moderna, Turin (Italie), Museum of Modern Art, Gunma (Japon), Museo Nacional d’Arte Reina Sofa, Madrid (Espagne), MoMA, New York ; Solomon R. Guggenheim, New York (Etats-Unis).