L’esclavage et l’héritage culturel africain aux Caraïbes

Cette exposition analyse la traite des esclaves en Afrique depuis le XVIe siècle, l’héritage culturel transmis aux Caraïbes par les esclaves africains et la manière dont le commerce international a profité du travail des esclaves pour produire des produits tropicaux en grande quantité.

Depuis le XVIe siècle, l’Afrique a été le cadre d’un intense commerce d’esclaves, encouragé par plusieurs pays européens par l’intermédiaire de sociétés commerciales soutenues par des propriétaires fonciers, des capitaines de navires et même des monarques.

L’exposition réalisée par une équipe de chercheurs du CSIC (Conseil supérieur de la recherche scientifique) explique comment le commerce international a bénéficié de l’exploitation et du travail inhumain des esclaves afin de cultiver sur de vastes surfaces des produits tropicaux tels que le sucre, le café, le tabac et le cacao, qui ont rapidement fait l’objet d’une forte demande de la part de l’Europe. Cette exposition informative, en plus d’offrir des données objectives sur l’esclavage, révèle l’héritage culturel transmis aux Caraïbes par plus de 12,5 millions d’esclaves africains, à travers la religion, la musique, la danse, les arts plastiques, la littérature, l’alimentation et l’utilisation de plantes médicinales.

L’exposition est accompagnée du catalogue La esclavitud y el legado cultural de África en el Caribe/Slavery and the African cultural legacy in the Caribbean (Consuelo Naranjo Orovio et Miguel Ángel Puig-Samper, CSIC - Instituto de Historia (IH), 2023. http://hdl.handle.net/10261/310450 , de la nouvelle Mamá Mandinga. Entre África y el Caribe (Consuelo Naranjo Orovio et Miguel Ángel Puig-Samper, CSIC, 2022. http://hdl.handle.net/10261/275590), une vidéo et un documentaire.