Esther Ferrer à (Pas si) Fragile ! 2022
Le festival bisannuel de performance accueille Esther Ferrer, l’une des premières artistes de cette spécialité en Espagne.
Depuis plusieurs années, des écoles d’arts visuels en Belgique francophone consacrent une partie de leur cursus à l’art performance, répondant ainsi à la dynamique nouvelle de ces pratiques dans le champ artistique professionnel. On voit ainsi apparaître de nouvelles générations d’artistes investissant les scènes belges et internationales de la performance avec des œuvres individuelles ou collectives, multipliant les collaborations… Ces artistes ne font pas de la performance comme le faisaient leurs aîné·es mais inventent d’autres formes, cherchent de nouveaux espaces de démonstration.
(Pas si) Fragile ! 2022, cette biennale qui met en lumière de jeunes artistes impliqués dans l’art de la performance, répond à cette question, cette fois dans une forme particulière. Dans ce sens, le festival invite le public à rencontrer Esther Ferrer dans les suivantes activités :
Mentorat : Conversation avec Esther Ferrer
- 5 septembre, de 14h à 16h. À ERG.
- 6 septembre, de 11h à 15h. À ERG.
- Inscriptions via courriel à [email protected] avant le 15 août.
Deux moments de conversation exceptionnelle avec Esther Ferrer à l’intention d’étudiants ou de diplômés d’écoles d’art, de jeunes artistes impliqué·es dans la performance.
Rencontre : 3 femmes, 3 continents, 3 artistes
- 5 septembre, de 18h15 à 20h. À La Cambre.
- Entrée libre.
Venues d’Asie, d’Afrique et d’Europe, vivant au sein de l’Europe géographique, de générations et de parcours de vie différents, Vivian Chinasa Ezhuga, Kubra Khademi et Esther Ferrer, trois performeuses féministes, partagent leurs expériences de l’art performance et leurs rapports au monde.
Performance : Andar por hablar o viceversa
- 6 septembre, de 18h15 à 19h15. À ERG.
- Entrée libre.
Une conférence en forme de performance (ou l’inverse) d’une des doyennes de l’art performance.
Esther Ferrer
Esther Ferrer (San Sebastián) est connue pour son travail comme plasticienne ainsi que par ses performances, seule ou au sein du groupe espagnol ZAJ (formé en 1964 et dissous en 1996). Son travail s’est toujours plus orienté vers l’art/action, pratique éphémère, que vers l’art/production. Dans l’Espagne du début des années 60, elle fonde, avec le peintre José Antonio Sistiaga, le premier Atelier de Libre Expression (germe de beaucoup d’autres activités parallèles).