Philip K Dick and the vesica piscis
Dora Garcia expose à Bruxelles une des plus récentes parties de son œuvre
En quelque sorte, son travail se focalise principalement sur la recherche des faits et figures historiques, artistiques et littéraires. À travers ceux-ci, l’artiste réfléchit aux relations existantes à l’heure actuelle entre artiste, œuvre et spectateur, autrement dit entre artiste et société. Son œuvre se caractérise par un haut contenu conceptuel soutenu par différents supports créatifs (dessin, sculpture, photographie, installations, internet). Elle génère une fiction qui permet d’appréhender les multiples interactions entre sujet et contexte.
Le titre de son exposition à la Galerie Michel Rein, nous parle déjà de cette relation entre l’antérieur et l’actuel, entre le réel et le fictif. Faisant référence d’une part à Philip K. Dick, un important auteur de science fiction, et d’autre part au “vesica piscis”, symbole mystique et religieux qui a été utilisé par plusieurs civilisations au cours de l’histoire.
Cette phrase, accompagnée par le message écrit en lettres dorées dans les vitrines de la galerie: “Il y a un trou dans le réel », nous guide vers son œuvre depuis l’extérieur, juste avant de nous plonger dans la dernière exposition de Dora García à Bruxelles.
L’artiste a représenté l’Espagne dans la 54ème édition de la Biennale de Venise en 2011, et parmi les lieux les plus représentatifs où elle a exposé, nous pouvons trouver: (d)OCUMENTA 13, Kassel, Allemagne, 2012; Biennale de Gwanju, Korea, 2010; Biennale de Lyon, France, 2009; TATE Modern, Londres, UK, 2008; Centre Pompidou, Paris, France, 2008; SMAK, Gand, Belgique, 2006, MNCARS, Madrid, Espagne, 2005; MUSAC, León, Espagne, 2004; MACBA, Barcelone, Espagne, 2002.