Sara Búho et Harkaitz Cano à Transpoesie 2024
La 14e édition du festival international de poésie célèbre le centenaire du surréalisme avec la participation de Sara Búho, figure de la « nouvelle poésie » en Espagne, et du poète basque Harkaitz Cano.
En 2024, Transpoesie célèbre la diversité linguistique et la poésie surréaliste à l’occasion du centenaire de la publication du Manifeste qui marque le début de ce mouvement. Cette édition plonge dans les profondeurs poétiques où se croisent rêves, réalité et esprit révolutionnaire. Le public est invité à embrasser l’éthique surréaliste et à voir comment les poètes participants façonnent un nouveau monde qui redéfinit l’humanité par l’esthétique, la profondeur philosophique ou l’esprit révolutionnaire. Le programme de trois jours comprendra des déjeuners-débats, des performances qui donnent à réfléchir et des séances d’écriture poétique “automatique” dans l’espace public, parmi d’autres surprises, dans différents lieux de Bruxelles.
Sara Búho
Sara Bueno Hormigo, connue sous le nom de Sara Búho, (La Linea de la Concepción, Cádiz, 1991), après avoir obtenu un diplôme en droit et en marketing numérique, a décidé d’emprunter une autre voie et de se consacrer à la poésie. Elle commence à écrire des vers dès l’adolescence et publie en 2016 son premier recueil de poèmes La ataraxia del corazón, suivi de cinq autres : Y yo a ti (2017), La inercia del silencio (2019), Fragilidades (2021), Perdón a la lluvia (2022) et Donde descansan las flores (2024), ainsi que de l’album illustré Un poema para mis abuelos (Un poème pour mes grands-parents). Sa poésie urbaine, directe et intime a réussi à toucher un large public, en partie grâce aux réseaux sociaux, où elle compte des centaines de milliers d’adeptes.
Harkaitz Cano
Harkaitz Cano Jaúregui (Lasarte, Guipúzcoa, 1975) écrit principalement en basque. Diplômé en droit, il a travaillé comme écrivain dans des genres tels que les nouvelles, les romans, la poésie, les chroniques et la littérature pour enfants et adolescents. En 1992, il a remporté le prix Imajina Ezazu Euskadi (Imagine Euskadi), en 1993 le prix Donostia Hiria et en 1998 le prix Ignacio Aldecoa. Il a remporté le prix de littérature Euskadi à deux reprises : en 2005 pour Belarraren ahoa et en 2012 pour Twist.