Paul Levit : Young Hopes
Le photographe espagnol propose sa propre vision de la jeunesse en Belgique dans le cadre d’une exposition de portraits à la galerie Baxton à Bruxelles.
À travers une série de portraits et de photographies de rue, l’artiste espagnol cherche à représenter fidèlement la réalité de la jeunesse en Belgique, tant au niveau local qu’international.
Young Hopes est une série de photographies analogiques prises lors des deux séjours de Paul Levit Mora en Belgique. La première fois, il a séjourné dans une résidence d’étudiants à Bruxelles, la seconde il a partagé un appartement avec des jeunes filles espagnoles à Louvain. Au cours de ces deux périodes, il s’est consacré à l’observation du développement de deux univers complètement différents. Avec cette exposition, Levit souhaite démontrer que l’âge ne détermine ni le moment ni la forme de l’évolution personnelle d’un individu. Selon Levit, « les jeunes sont souvent considérés comme des personnes sans but qui, soumises à l’agitation d’un avenir incertain, sont censées vivre dans une absence totale de contrôle, sans préoccupations vitales et/ou professionnelles ».
Avec son travail, Levit veut cependant prouver que la jeunesse est le moment idéal pour expérimenter, vivre, créer et réfléchir à qui nous voulons être et où nous voulons aller.
À propos de l’artiste
Paul Levit est né à Barcelone en 1999, où il vit et travaille encore aujourd’hui. Diplômé de l’Escuela de Cine y Audiovisuales de Cataluña (ESCAC) en cinématographie, Levit mène deux carrières : la direction de la photographie pour la fiction, les clips musicaux et la publicité, et la photographie fixe pour la mode et les artistes.
En tant que directeur de la photographie, Paul est actuellement en phase de distribution du court métrage Trenc d’Alba, sélectionné au Festival de Cannes, à la Seminci, et candidat aux prix Goya 2024. Ce même projet lui a valu le prix du meilleur directeur de la photographie en Serbie.
Avec Young Hopes, Levit entame son voyage dans le monde des expositions, selon lui « poussé par le besoin de montrer que la jeunesse est une période de découverte vitale où les gens construisent ce qui, après tout, sera le monde dans lequel nous vivrons ».