Zësar Bahamonte, Ana Langeheldt, Dridali et 3TTMan à la Biennale d’Art et de Culture de Mons 2023
Pour cette troisième édition de la Biennale, l’artiste présente une peinture murale de 36 mètres représentant le dragon qui accompagne Saint-Georges.
Ce créateur sévillan est l’un des 25 participants à cette troisième édition de la Biennale d’Art et de Culture de Mons, qui réunit pour la première fois 75 œuvres d’artistes du monde entier dans une exposition de street art.
S’il a déjà réalisé il y a quelques années un portrait de Saint-Georges dans cette même ville, mais sans le dragon, il représentera cette fois l’animal mythologique dans une fresque de 36 mètres située dans le quartier culturel de la rue du Grand Jour, à quelques encablures de la précédente. Selon la légende, ces deux personnages, saint Georges et le dragon, s’affrontent dans le combat dit du Lumeçon (Doudou de Mons), reconnu comme patrimoine culturel immatériel.
Outre Bahamonte, la biennale accueille les œuvres de trois autres artistes résidant actuellement en Espagne : Ana Langeheldt, Dridali, Mesvin et -3TTMan.
Zësar Bahamonte est né en périphérie de Séville, en Espagne. A l’âge de 19 ans, il s’installe dans la capitale où, non seulement il étudie à l’École des Arts de Séville, mais il entre également en relation avec des mouvements sociaux et culturels de bricolage. Une démarche qui le définit plus tard en tant qu’artiste. Après une année à Barcelone, où il renoue avec son amour pour la peinture dans les rues, il déménage et s’installe à Montevideo, en Uruguay. Là-bas, il se développe en tant que muraliste professionnel, participe à plusieurs festivals d’art de rue, expose dans des galeries et peint en direct aux côtés de divers musiciens (d’une peña flamenca à un groupe de musique électronique) et, surtout, il continue à peindre dans les rues où il poursuit sa quête de style et de technique.
Ana Langeheldt est une artiste plasticienne multidisciplinaire résidant à Séville. Pionnière et figure emblématique de l’art urbain en Andalousie et en Espagne depuis 2001, elle s’est fait connaître sous le nom de Lahe178, qu’elle adopte au sein de ce secteur, en tant qu’abréviation de son nom de famille d’ascendance allemande. Ana va mettre son art au service de notre folklore en réinterprétant la montée du célèbre Car d’Or, un véhicule en bois sculpté conçu entre 1780 et 1781 par les architectes Ghienne et Midavaine
Dridali vit à Valence. Il est spécialisé dans les visages hyperréalistes. La technique qu’il utilise dans ses œuvres est la peinture en aérosol, une technique très polyvalente et durable. Il travaille sur des toiles d’intérieur et d’extérieur et sur des peintures murales. Dridali rendra hommage à Gabriel Ottelet, membre de la Résistance pendant la guerre de 39-45.
Louis Lambert aka 3TTMan, ou Trois Tête Man, est d’origine française mais vit à Ténérife depuis de nombreuses années. Son esthétique mêle l’héritage punk du graffiti à l’art contemporain. Il crée des formes uniques et organiques qui s’entremêlent dans l’harmonie et l’équilibre chromatique. Louis va s’attaquer à un des bâtiments les plus hauts de Mons, le pignon du bâtiment du CEFA.